Fort de Lantin

Le Fort de Lantin faisait partie des douze forts construits à la fin du 19e siècle pour défendre la ville de Liège sur l'initiative du général belge Henri Alexis Brialmont. Au cours de la bataille de Liège en août 1914, le fort a subi de lourds bombardements de la part de l'artillerie allemande. Contrairement aux autres forts liégeois, il n'a pas été réarmé et conserve donc son aspect d'origine.

Description

Le fort de Lantin est de forme triangulaire isocèle avec une base de 200 m de long et des côtés de 225 m. Il est entouré d’un fossé de 6 m de profondeur et de 8 m de largeur. L’armement principal est concentré sur le massif central, tandis que les canons de 57 mm pour défendre les fossés sont disposés dans des casemates dans le mur de contrescarpe. Bien que l’un des plus petits forts de la position fortifiée de Liège, il était typique des forts belges qui manquaient de provisions pour subvenir aux besoins quotidiens de la garnison en temps de guerre. De plus, les installations telles que les latrines, les douches, la cuisine et la morgue étaient situées dans la contrescarpe, ce qui était une position intenable au combat.

Cela a eu des conséquences importantes sur la capacité des forts à résister à un assaut prolongé. La zone de service était placée directement en face des baraquements, qui s’ouvraient sur le fossé à l’arrière du fort avec une protection moins efficace que les deux fossés latéraux. L’arrière des forts Brialmont était plus légèrement défendu pour faciliter une recapture par les forces belges et les baraquements et les communs se trouvaient également de ce côté. L’armement du fort de Lantin comprenait une tourelle avec 2 canons de 15 cm, une tourelle avec 1 obusier de 21 cm, 2 tourelles avec un canon de 12 cm et 3 tourelles avec un canon de 5,7 cm. Il y avait également une tourelle d’observation équipée d’un projecteur et 6 canons de 5,7 cm à tir rapide dans les casemates qui protégeaient les fossés et la poterne.

La communication entre les forts voisins de Loncin et de Liers se faisait par signaux lumineux et les canons utilisaient de la poudre noire, produisant des gaz asphyxiants qui se propageaient dans les espaces confinés du fort. Lors des combats, les tirs d’artillerie rendaient le fossé intenable et les ennemis qui avaient réussi à passer entre les forts pouvaient les attaquer par l’arrière.

Adresse

Rue de Villers,
4450 Juprelle

itineraires

Site internet

fortdelantin.be

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