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21/12/2023
La Belgique compte une multitude de fresques et de street-art, plus impressionnants les uns que les autres. Il y en a tellement qui valent le détour qu'il serait impossible de tous les lister sur ce site. Néanmoins, quelques unes de ces oeuvres sortent du lot, de part leur localisation, non pas sur un mur mais au sol. En ce 21 décembre, journée internationale du basket-ball, c'est l'occasion de faire le tour des terrains de basket les plus colorés du pays.
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21/12/2023
La fresque d’Ezelsplein de Vanderlinden – la première du genre en Belgique, réalisée en 2017 – est basée sur un jeu de raisonnement mathématique pour enfants appelé « Logical Blocks », qui comprend des carrés, des rectangles, des triangles et des cercles, de différentes formes, tailles et couleurs.
Inspirée par ces formes, elle a ajouté des triangles, des cercles et des rectangles entre les marquages traditionnels du terrain, créant ainsi des espaces pour que les enfants locaux puissent jouer à d’autres jeux.
Des couleurs vives en bleu, jaune et rose ont été choisies pour remplir les formes, en hommage au mouvement artistique Memphis audacieux et graphique.
La réalisation de la peinture sur le terrain d’Ezelsplein a été achevée en deux semaines, grâce à l’aide de 10 bénévoles de la communauté locale.
Deuxième réalisation du genre du pays, en 2018, il n’aura fallu que 2 jours à l’artiste DZIA pour realiser ce renard endormi sur le terrain de l’Urban Sports Stadium De Warande.
Hell’o a peint ce terrain de basket lors du Summer Carnival organisé par Alley Gallery et le Street Art Festival Hasselt.
Le collectif Hell’o est le fruit du travail de Jerôme Meynen et d’Antoine Detaille. Leurs compositions évoquent un univers onirique et surréaliste, mystérieux et inquiétant, à travers des sujets tels que la cruauté, l’optimisme, l’échec, l’espoir et la mort.
Pour ce terrain, l’artiste bruxellois Oli B – commissionné par Wham Office – a voulu créer un design suffisamment intéressant mais aussi très simple afin que le terrain reste facile à utiliser par les joueurs de basket.
Ce terrain – d’une surface de 430m – accueille une œuvre de Lindert Steegen. Celle-ci reflète les lignes et les surfaces de jeu du terrain de basket et fait un clin d’œil à la riche histoire art déco de Saint-Nicolas.
Cette œuvre d’art de 364 m² – qui a nécessité 150 litres de peinture – représente le code postal de la ville : 9200 !
Une façon pour ses auteurs – Drukdoenerij & Whamoffice – de mettre la localité sur la carte du monde, du moins quand Google Maps sera (re)passé par la.