Une scission imposée
Depuis sa fondation en 1425, l’UCL était un bastion de l’enseignement francophone en Belgique. Cependant, au fil des années, les tensions linguistiques se sont exacerbées, en particulier avec l’augmentation du nombre d’étudiants. L’Université s’apprêtait à se développer dans un territoire où la présence francophone était déjà considérée comme trop importante par les néerlandophones. L’année 1968 marquera un tournant avec des manifestations violentes. Le gouvernement flamand réclame la séparation de la section francophone et la création d’une nouvelle université francophone en Wallonie. Et c’est dans ce contexte de crise que le futur de Louvain-la-Neuve se dessine.