Mini-Europe

Le parc miniature de l’Union européenne présente des reproductions de monuments célèbres de l’UE à l’échelle 1/25, avec environ 80 villes et 350 maisons exposées. Certaines des maquettes de haute qualité du parc ont coûté jusqu’à 400 000 euros.

Le parc comprend également de nombreuses animations, comme un train, des moulins, une éruption du Vésuve, un Airbus, et des camions filoguidés. Un guide fournit des détails sur tous les monuments.

Le parc, qui s’étend sur 24 000 m2, présente également l’histoire de l’Europe et ses valeurs, héritages et événements actuels. Un livret-guide en 11 langues fournit des informations détaillées sur les monuments, les pays et l’UE, ainsi que de nombreuses anecdotes.

L’idée de Mini-Europe a été proposée en 1986 par un homme d’affaires néerlandais qui a imaginé un parc de miniatures sur le site du Heysel. Après avoir associé la Société Régionale d’Investissement Bruxelloise au projet, il s’est retiré suite à des difficultés financières. La Société régionale d’investissement bruxelloise a alors contacté le groupe Walibi, dirigé par Eddy Meeùs, pour devenir coactionnaire en récupérant les parts de l’ancien concepteur.

En juin 1988, Walibi a acheté le projet, qui a nécessité un investissement de base de 10 millions d’euros. Le prince Philippe de Belgique a inauguré le parc le 1er juin 1989 avec Thierry Meeùs à la gestion. Mini-Europe n’a pas été aussi rentable que les autres parcs d’attractions de Walibi, avec un chiffre d’affaires compris entre 2,5 et 3 millions d’euros les premières années.

Les premières maquettes visibles pour les visiteurs étaient le monastère d’Escurial, le palais de Westminster, le Nyhavn de Nyhavn, la Grand-Place de Bruxelles, l’Arc de triomphe de l’Étoile, la tour de Pise, le Parthénon et la porte de Brandebourg. Jusqu’en 2018, aucun monument de Rome n’était présenté dans le parc, mais la fontaine de Trevi a été ajoutée en 2019.

La saison 2020 a été, comme partout, impactée par la pandémie de COVID-19 et a été initialement annoncée comme la dernière du parc, mais un accord a finalement été conclu en début 2021 pour poursuivre et développer son exploitation.

Les monuments présentés dans Mini-Europe ont été sélectionnés pour leur qualité architecturale ou pour leur symbolique européenne. Pour trouver les plans et photos de ces monuments, la recherche a coûté plus de 200 000 euros. Les 165 créateurs et maquettistes du parc sont originaires d’Allemagne, de France, de Belgique, du Portugal, d’Espagne, des Pays-Bas et du Royaume-Uni.

La plupart des monuments sont construits en utilisant un moulage de pièces fabriquées avec différents matériaux, puis copiées en utilisant du silicone. La copie finale est faite de résine époxy (au début) ou de polyester (actuellement). Les modèles sont ensuite décorés avec des détails tels que des statues. Trois monuments ont été réalisés en pierre (la tour de Pise et le château de Chenonceau sont en marbre), et une nouvelle technique de fraisage par ordinateur a été utilisée pour trois autres maquettes. La peinture des monuments est effectuée sur le site de Mini-Europe, puis ils sont installés avec des décors et de la lumière. Saint-Jacques-de-Compostelle a demandé plus de 24 000 heures de travail.

De nombreux monuments ont été financés par les pays ou régions d’Europe.