Les lieux dévoilent des bosquets de bouleaux, des friches herbeuses, des prairies sèches, divers types de végétations pionnières, des éboulis, des buissons, et même de petites zones humides.
Récemment répertorié dans le cadre du projet Interreg III ‘Pays des Terrils’, cet emplacement s’est avéré l’un des plus captivants de la région, tant du point de vue botanique que de celui de la faune qui l’occupe.
Le crapaud calamite (Bufo calamita), amphibien spécifiquement visé par le décret Natura 2000, figure parmi les espèces emblématiques. Les papillons regroupent près de 40 variétés, les orthoptères en comptent 15, et au moins 13 espèces de coccinelles, entre autres.
Une partie de la zone a été consacrée comme réserve naturelle, tandis que la totalité du terril a été intégrée au Réseau Nature de Natagora. Il représente ainsi le seul terril du bassin liégeois à avoir été inclus dans les Sites de Grand Intérêt Biologiques.