Histoire du Château d'Ooidonk
La première mention d’Ooidonk date de 1230 : il y est question de « Nicolas, chapelain de Hodunc ».
Ferme fortifiée, Ooidonk devient la résidence du seigneur de Nevele, Jean de Fosseux, qui le transforme en château-fort doté de quatre tours d’angle (toujours visibles ajourd’hui), et fait partie, comme Laerne, Poucques et Gavere, d’un ensemble de domaines fortifiés autour de Gand.
Le château est détruit une première fois en 1491 par les Gantois en révolte contre Maximilien d’Autriche.
En 1568, Philippe de Montmorency, Comte de Hornes, Seigneur de Nevele, propriétaire du domaine, est décapité, avec le Comte d’Egmont, par le Duc d’Albe à Bruxelles.
En 1579, durant les guerres de religion, le château, sans défense, est détruit par les calvinistes gantois.
Les ruines et les terres seront acquises par un notable anversois, grand marchand faisant des affaires dans l’Europe entière Martin della Faille. Il reconstruit le château dans un esprit Renaissance et le transforme en lieu de résidence au style hispano-flamand.
En 1864, le château et les terres qui l’encadrent sont acquis par Henri t’Kint de Roodenbeke qui sera président du Sénat et ministre d’État.
Il est aujourd’hui la propriété privée du comte Henry t’Kint de Roodenbeke, fils de feu le comte Juan t’Kint de Roodenbeke. La famille, qui possède le château depuis 1864 quand l’ancêtre d’Henry, Henri t’Kint de Roodenbeke, l’a racheté, l’a agrandi, sans altérer le style Renaissance.
En 1944, le château a été protégé comme monument. En 1980, d’autres constructions autour ont été classées et en 1995, tout le domaine. Le château d’Ooidonk est ouvert au public du 1er avril au 15 septembre, le parc (jardin à la française) se visite toute l’année.
Le château abrite une collection de cabinets, type de meuble justement apparu à la Renaissance, avec de beaux exemples d’oeuvres florentines et anversoises.
Source : wikipedia