Ce cimetière unique, situé à la lisière du parc national de la Haute Campine dans une forêt de pins, a été créé pour enterrer les patients décédés de l'hôpital psychiatrique de Rekem. Récemment, un cimetière naturel unique y a également été créé.
Historique
Depuis 1921, le château d’Asprémont-Lynden situé sur la Groenplaats à Rekem était utilisé comme hôpital psychiatrique sous le nom de « Rijkskrankzinnigengesticht ».
Les patients n’ayant souvent plus aucun lien avec leur famille étaient enterrés dans ce cimetière. Utilisée entre 1921 et 1981, environ 1750 défunts y furent été enterrés.
Le cimetière est divisé en six parcelles séparées par des allées d’épicéas de Norvège. Au nord se trouvent deux morgues en brique et en plâtre, actuellement utilisées comme abris pour les chauves-souris. Les parcelles sont de grandes pelouses ou sont alignée des rangées de pierres tombales : principalement de simples croix en béton avec une plaque métallique portant le nom et la date de naissance et de décès du défunt.
Le cimetière n’est pas ouvert au public, mais on peut le voir de l’extérieur.
Le premier cimetière naturel en Flandre
Depuis 2018, le cimetière a été agrandi pour inclure un cimetière naturel.
Un cimetière naturel est une zone dans la nature ou la forêt où l’on donne une place aux cendres d’une personne décédée. Cela se fait dans des urnes biodégradables sans aucune marque d’identification ou de commémoration.
Galerie photos
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